Galerie Henri Chartier

Titre de l’expositionRobert Combas, Tatouages académiques 

Dates : du 30 mai au 13 juillet 2024
Artistes : Robert Combas

Adresse : 3 rue Auguste Comte 69002 Lyon

Créée en 2007 avec une exposition personnelle de Jean Raine, au 42 rue Burdeau dans le 1er arrondissement de Lyon. Dès les premières années, la galerie Henri Chartier mêle des œuvres et des artistes de différentes générations ou de différents mouvements avec la présentation d’artistes historiques comme Henri Michaux, Pol Bury, Pierre Alechinsky, Jean Raine, Bram Van Velde mais aussi une jeune génération, Guillaume Lebelle, Thibault Hazelzet, Stéphane Guénier, Guillaume Treppoz, Sylvie Pic, Philippe Jusforgues, Caroline Demangel. Installée depuis mai 2017, au 3 rue Auguste Comte, à quelques pas de la place Bellecour, la galerie réalise les expositions personnelles de Benjamin Bruneau, Lionel Sabatté, Floris Dutoit, Sako Yachiyo, Henri Comby, Jorg Gessner, Marc Moret, Jean-Michel Comte, Dominique D’Acher, Blaise Adilon. En invitant aussi plusieurs commissaires tels que le frère Marc Chauveau, Marion Bataillard, Thierry Raspail ou encore Myriam Bucquoit et Bernard Crespin. Plusieurs publications et évènements hors les murs sont aussi réalisés.

La galerie Henri Chartier est très heureuse de présenter cette première exposition personnelle à Lyon de Robert Combas depuis son importante rétrospective au Musée d’art contemporain de Lyon en 2012, Greatest Hits.

“Les premiers « tatouages académiques » de Robert Combas remontent au début des années 90. À l’époque, les vrais tatouages corporels étaient encore marginaux (on les trouvait par exemple chez les marins, les prisonniers, les bikers…) et l’artiste n’aurait sûrement pas imaginé qu’ils prendraient une place croissante dans notre société. Ou peut-être l’a-t-il pressenti justement ?

Ce titre générique de « tatouages académiques » que Robert Combas donne à ses œuvres sur papier ayant pour supports d’anciens dessins d’études académiques – le tatouage de l’artiste se superposant à la tradition d’enseignement du dessin – évoque une histoire de transfiguration, celle de la tradition avalée par l’artiste pour la recracher sous une forme totalement réinventée.”

Kristell Loquet, mars 2024, archives Robert Combas